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Le "parle dans le micro" de Pralinette

Hi Caramba!

-Bonjour! Quelques mots pour te présenter ? Nom (pseudo si tu préfères), âge, un péché mignon ?

Bonjour ! Mes copines Pmettes m’appelle Pralinette, j’ai 38 ans et j’adoreeeeeeeeee le chocolat, tout ce qui est un peu bling- bling( bagues…) et les parfums ! Une vraie fille quoi !

-Bienvenue ! Ah je vois que nous avons aujourd’hui parmi nous une gourmande qui aime les bijoux ! Je sens que cette interview va être Girly ! Quand et comment t’es venue l’envie d’avoir un bébé ? Outre bien sur le fait de vouloir faire des galipettes pouet pouet plus que de raison ??!!

J’ai toujours dit que je ne voulais pas d’enfant et puis, j’ai rencontré celui avec qui j’ai eu envie de me poser et  de fonder une famille…C’était une évidence, on voulait un mini nous ! J’avais 29 ans quand je l’ai rencontré …On a attendu 2 ans avant de se lancer dans l’aventure bébé. J’avais  donc 31 ans quand j’ai arrêté la pilule, je l’aimais, il m’aimait, le bébé allait arriver comme dans un conte de fée…

- Ok. Et tu as pressenti que quelque chose n’allait pas au bout de combien de temps ?

Après 2 ans de galipettes sans trop se tracasser, j’ai été voir ma gynécologue qui m’a fait un bilan complet et a demandé un examen de sperme pour mon chéri. Tout était ok de mon côté (gros soulagement), mais le spermo de mon homme était plutôt cata !


- Je suppose que des examens ont suivi ? Ton état d’esprit à ce moment là quand tu as compris que vous alliez rentrer en PMA ?

Mon chéri a eu droit à un second spermo, tout aussi cata et moi, aux examens habituels proposés quand  le bébé n’arrive pas…J’étais plutôt positive quand j’ai appris qu’il y avait des solutions  et surtout, je ne savais pas trop ce qu’était la PMA et j’étais loin d’imaginer que ça prendrait autant de temps…

Mon chéri lui était anéanti, il ne pouvait pas me donner un enfant, c’était sa faute, il voulait que je fasse ma vie sans lui…

- Quelles solutions vous ont été proposées pour vous aider à concevoir ?

Ma gynécologue nous a dirigé vers un confrère spécialisé, nous avons donc été pris en charge dans un centre PMA. On nous a d’abord proposé les inséminations artificielles  et après plusieurs tentatives infructueuses, nous avons commencé  les traitements pour la fécondation in vitro.

- Tu as eu des moments de découragement ? Envie de laisser tomber ?

Oh que oui ! J’ai eu de gros moments de doute…Je ne pensais pas que la PMA demandait autant d’organisation, il faut être disponible du jour au lendemain, il y a beaucoup d’examens  à faire : pds, échos et je ne voulais pas être trop souvent absente au boulot…

Et puis, à chaque résultat négatif, tu retombes au fond du trou et tu dois retrouver des forces pour reprendre la bataille…Pas évident ! Le couple doit être solide pour traverser tout ça…

- Qu’est ce qui t’a donné la force finalement d’aller jusqu’au bout, de te battre avec autant de courage ?

Clairement, ce sont mes copines du forum PMA auquel je participe. Je les voyais se démener  pour avoir leur bébé, mettre leur boulot de côté pour se donner toutes les chances…La PMA fonctionnait pour elles, ça devait marcher  pour moi !

D’autres attendaient aussi le bonheur d’être maman, mais trouvaient toujours les mots pour m’ encourager à me battre jusqu’au bout !

- Le dénouement de tout ça ? Baby or not baby ?

Après un long voyage qui a duré 7 ans, arrivée à destination de notre petite fille le 5 janvier 2012 : mon rayon de soleil, ma vie, mon plus beau combat : ma petite Léa.

- Oh félicitations ! Cla clap clap ! tu as vécu ta grossesse comment ?

Une grossesse merveilleuse : pas de nausées, j’étais en pleine forme et super épanouie.

Pas trop de stress, juste un diabète de grossesse qui m’a empêché de manger ce que je voulais, adieu le chocolat  et toutes les bonnes choses ! Moi qui suis sucrée, j’ai du me faire violence pour ne pas craquer!

Tu ne me poses pas la question lol, mais l’accouchement a été comme la grossesse, un vrai rêve !

- Si c’était à refaire ? Tu recommencerais  la PMA ? Qu’est ce que tu aimerais  changer dans tout ça ?

La PMA m’a offert la chance d’être maman, mais moralement et physiquement, j’ai encaissé pas mal…Et  tout ça laisse des traces, des cicatrices…

Mais si pour connaître le bonheur d’être maman, je devais repasser par là, je le referais sans aucun doute !

Si je devais envisager la PMA pour un second bébé, j’insisterais pour avoir une anesthésie générale…Je n’y ai pas eu droit et je peux dire que j’en ai bavé ! (Pour la ponction des ovocytes NDLR)

On souffre déjà assez moralement, autant essayer d’atténuer la douleur physique !

- Un coup de cœur durant ton parcours ?

Juste avant ma seconde FIV ( celle qui me donnera la chance d’être maman), j’ai été voir un ostéopathe.

J’étais à la veille de ma ponction d’ovocytes… Il m’a dit que mon bassin était de travers et qu’il ne pouvait pas accueillir de bébé…Il a tout remis en place et m’a donné rendez-vous dans 3 mois en me disant que je serais enceinte ! Je suis sortie de son cabinet en étant persuadée que ma FIV allait fonctionner et c’est ce qui s’est passé !

Je crois qu’il a aidé à la réussite de cette dernière FIV …et je l’en remercie !

- Un coup de gueule ?

Des mots durs à  entendre de la part des médecins alors que la PMA m’avait déjà pas mal fragilisée…

Il faut pouvoir se blinder… et encaisser !

Autre petit coup de gueule pour le premier centre PMA où nous n’avons pas eu l’impression d’être bien pris en charge…Après plusieurs tentatives (inséminations et fécondation in vitro) sans succès, j’ai voulu changer de centre et j’ai eu raison ! La première tentative a été la bonne : transfert de 2 embryons, notre petite Léa s’est accrochée comme une lionne et fait maintenant partie de notre vie !

- Un conseil à toutes celles qui galèrent ?

Ne jamais laisser tomber ! Prenez du temps pour vous, vivez votre vie de couple mais ne renoncez jamais  et mettez toutes les chances de votre côté !

- Le mot de la fin t’appartient, qu’est ce que tu aimerais faire passer comme message ?

C’est un texte qui me tient à cœur, que j’ai découvert au hasard de mes lectures sur la PMA.

Ce texte m’a accompagné pendant ces 7 longues années et il résume parfaitement à quel point la PMA est difficile à vivre, c’est un long voyage…mais une fois mon bébé dans les bras, ma petite Léa…Je me suis dit que j’avais eu raison de tenter le voyage en bateau !

Je vous souhaite à toutes de vivre ce beau voyage ! Pensée toute spéciale à ma petite mangeuse de truffes  qui arrivera en Australie très bientôt (j’en suis persuadée) et à toutes mes copines Pmettes  qui attendent de pouvoir embarquer dans le bateau et d’arriver à destination !

Décider d'avoir un bébé
C'est comme planifier un voyage en Australie.

Vous avez entendu dire que c'est un endroit magnifique.
Vous avez lu plusieurs guides de voyage à ce sujet
et vous sentez que vous êtes prêts à vous y rendre.

Tous ceux que vous connaissez ont fait ce voyage par avion.

Ils disent que çà peut être un vol turbulent avec des atterrissages difficiles
mais vous ne pouvez vous empêcher d'espérer être bientôt du voyage.

Vous vous rendez donc à l'aéroport et demandez à l'agent de la billeterie
un billet en direction de l'Australie.

Partout autour de vous,
des gens excités embarquent à bord de l'avion en direction de l'Australie
mais il semble qu'il n'y ait pas de place pour vous.

Vous devrez attendre le prochain vol.

Impatients mais attendant avec hâte ce voyage merveilleux,
vous attendez ... attendez ... et attendez ...

Les gens vous disent des choses bizarres comme :
"ne vous inquiétez pas, vous serez sûrement sur un vol très bientôt".

Les vols en direction de l'Australie partent et reviennent.

D'autres personnes réussissent à prendre l'avion mais ils annulent leur voyage, ce qui vous fait hurler : "ce n'est pas juste !".

Après un bon moment, l'agent de la billeterie vous dit :
"je suis désolé, nous ne serons pas capables de vous faire partir sur un vol en direction de l'Australie, peut-être devriez-vous songer à y aller par bateau ?".

"Par bateau !!!" vous exclamez-vous.

Y aller par bateau prendra beaucoup plus de temps.
Vous n'aviez jamais pensé vous y rendre autrement qu'en avion.

Alors vous vous en allez chez vous,
vous demandant s'il ne serait peut-être pas mieux
d'abandonner l'idée d'aller en Australie.

Vous vous demandez si l'Australie ce sera aussi beau
en y allant par la mer que par les airs.

Mais cela fait si longtemps que vous souhaitez y aller
que vous décidez finalement de vous y rendre par bateau.

C'est un très long voyage, plusieurs mois sur une mer houleuse.
Vous vous demandez si vous verrez un jour l'Australie,
tellement le voyage est ardu.

Pendant ce temps, plusieurs de vos amis sont allés en Australie,
aller-retour, deux, trois fois et même plus,
s'émerveillant chaque fois de leur voyage.

Finalement, un jour, votre bateau accoste en Australie.

C'est plus exquis que vous ne l'aviez imaginé
et la beauté y est amplifiée par tous ces longs moments passés en mer.

Vous avez rencontré des gens fantastiques pendant le voyage
qui sont devenus vos amis.

Autour de vous les gens continuent à prendre des vols vers l'Australie.
Ils y vont autant de fois qu'ils le désirent,

Mais de votre côté vous pourrez n'y aller qu'une ou deux fois.

Vous vous demandez quelquefois
comment le voyage se serait déroulé
si vous aviez voyagé par avion.

Mais vous savez que la vie vous a fait apprécier l'Australie de façon très spéciale et que la beauté de l'Australie n'est pas dans la façon de vous y rendre mais l'endroit lui-même.

Avant de nous laisser Pralinette m'a confié un joli cadeau plein d'espoir pour toutes celles qui attendent..... Un petit bout d'elle, mélange de son amour avec son chéri, gage que l'Australie est définitivement un beau pays....

Voilà c'était Lili au micro pour Baisse ta Culotte qui recevait Pralinette, je rends l'antenne à vous les studios !