Héééé oui....
C'est moi qui m'y colle today!
On avait évoqué sur Hellocoton il y a quelques temps la possibilité d'une "auto-interview" et comme j'avais de plus en plus de demande à ce sujet, j'ai organisé un petit tirage au sort pour connaitre celle qui allait pouvoir me poser toutes ses questions!
C'est donc Ange-Line du Blog Quelques Minutes En Plus qui a été selectionné et qui s'est prêté au jeu de la reporter!
Place à elle donc, pour ses questions, et mes réponses! Gloups!
Bonjour, je connais depuis peu ton blog que j’adore mais surtout qui me fait prendre conscience de la difficulté d’avoir un enfant, entre l’humour et les larmes , ton franc parlé et ton naturel , on s’attache vite à toi (même virtuellement) alors :
1. Comment vis tu ta popularité ?
Popularité? Ah?!
Je ne pense pas être populaire ou alors pour mon chien qui me regarde comme si j'étais une rock star... Mais je ne pense pas que ça compte! Si?
Par contre il est vrai que vous êtes de plus en plus nombreuses (nombreux?) à me lire chaque jour, à me laisser de gentils messages et ça, ça me fait vraiment chaud au cœur. Je ne m'y attendais pas du tout, parce que des blogs sur la PMA il en existe des dizaines et votre présence est un vrai encouragement pour moi. Alors de tout cœur MERCI. Je vous envoie plein de bisous à paillettes!
2. Dis-moi un peu qui se cache derrière cette petite culotte ?
Une fille qui n'a pas qu'un vagin et qu’un utérus! Enfin je crois....!
C'est difficile de se décrire...
J'aurai 30 ans l'année prochaine, mais je n'ai pas encore l'impression d'être devenue une femme. Je suis encore une toute petite fille qui a peur du noir et qui ne peut pas s'endormir sans son ours... Chaque jour, quand je chausse mes escarpins j'ai l'impression de revêtir un costume qui n'est ni tout à fait le mien, ni tout à fait celui d'une autre.
Une femme enfant peut être. Très forte par moment quand je laisse glisser sur moi les choses qui pourraient me faire mal et très sensible aussi. Peut être un peu trop.
Je suis une passionnée, je fonctionne aux coups de cœur et aux coups de gueule. Je suis entière, sans juste milieu, j'aime ou je déteste, j'ai du mal à mettre de l'eau dans mon vin. Je suis une grande rêveuse, un peu utopiste, très défaitiste aussi. Je suis torturée.
Je suis issue d'un parcours artistique, et l'Art sous toutes ses formes régente ma vie et mes lubies! Grande passionnée de déco, de beauté, de peinture, d'architecture, d'antiquités. J'aime peindre, écrire, gribouiller, chanter faux, fouiner, bricoler. J'aime détourner les objets, et parfois j'aimerai aussi passer un grand coup de pinceau sur ma vie pour la redessiner autrement.
Ou pas...
On me décrit souvent comme une "princesse", je suis peut être un peu maniérée, mais j'aime à penser qu'on dise ça de moi uniquement parce que j'ai mon propre trône dans mes WC!
Je suis une grande timide, je suis pleine de principes, et je jure comme un routier polonais! Je suis cyclique, colérique, volcanique mais douce aussi... J'aime le café, et regarder la neige tomber, je suis Moi et plein d'autres en même temps.
Ma seule philosophie? Aimer
Ma devise? Elle ne savait pas que c'était impossible alors elle l'a fait.
3. Pourquoi raconter cela sur un blog ?
C'est avant tout une thérapie pour moi. Je parle peu de ce qui me blesse, par pudeur, et par connerie aussi. Je n'aime pas montrer mes failles.
Ecrire était un moyen de mettre tout ça à plat, de ne pas oublier et surtout de partager... Depuis trois ans et demi j'ai l'impression d'avoir vécu mille vies...
Et puis aussi car j'aurai peut être aimé lire un témoignage comme le mien quand je suis entrée en PMA. Pour savoir ce qui m'attendait, pour peut être trouver des réponses, lire ce qui se passe de l'autre côté des ordonnances sans tabou ni pudeur pour me dire que je n'aurai pas été la seule à vivre ces espoirs et ces échecs.
C'est aussi une façon de dédramatiser ce qui m'est arrivé. Pas pour moi, je le vis bien, enfin je crois... Mais souvent quand je raconte mon histoire on me dit "mais comment tu as pu supporter tout ça sans broncher? C'est un film ce qui t'es arrivé" Alors voilà, je me livre comme je l'ai vécu, sans complexe, sans honte, sans rien cacher. J'espère en apportant mon témoignage apporter un peu de volonté à toutes celles qui doutent pour qu'elles ne baissent jamais, jamais les bras, malgré les peurs et les échecs.
4. J’imagine que ton parcours a changé ta vision de voir les choses ou de ressentir les choses, y a-t-il un trait de caractère en particulier qui a évolué ?
J'ai appris à connaitre une Autre Moi, une que je ne connaissais pas et qui me fait un peu peur. Jamais je n'aurai pensé que je puisse prendre les choses si froidement moi qui suis si sensible. C'est assez déroutant comme état d'esprit, ça me fait mal parfois de me voir si distante avec moi même. J'ai parfois l'impression d'avoir été lavée à la javel, d'être lisse face à mes propres émotions alors qu'au fond de moi je bouillonne...
Pourtant, je ne pense pas me mentir, mais parfois j'aimerai pleurer un grand coup, pour moi, pour Mon Histoire à moi... Je suis très empathique avec les autres, j'aime les booster, j'aime y croire pour eux quand ils ont cessé d'y croire, je pleure quand ils ont mal, je ris à leurs victoires et j'aimerai vraiment un jour, de nouveau le faire pour moi même...
5. La famille proche ou les amis ils en pensent quoi ? T’ont-ils soutenu ? Quel souvenir en gardes-tu ? Du positif ou du négatif ? (Oui je sais d’un coup là 4 questions)
J’ai eu la chance d’être bien entourée, soutenue quand j’en avais besoin, écoutée surtout. Ca c’était primordial.
Tout le monde n’est pas au courant de mon parcours… De mon côté oui, mais ça c’est fait par la force des choses, fausses couches après fausse couches j’ai commencé à parler. Ils ont été si tristes pour moi, pour nous, pour ce bébé qui ne voulait pas de mon ventre... Peut être même plus tristes que moi…
Du côté de Mon Amoureux Merveilleux, seules quelques personnes sont au courant, sa Maman et ses grands-parents maternels. Ils l’ont appris par hasard quand au moment de ma quatrième fausse couche en octobre dernier Chéri a craqué et leur a dit. Il en avait besoin je pense. Ca a été le choc pour eux, ils ne se doutaient pas une seule seconde de ce qui se passait une fois que nous refermions la porte de notre maison… Ils ont écouté et on sait désormais que des petits pas de plus suivent les nôtres sur le chemin de notre projet, prêts à nous rattraper en cas de chute, comme des petits bâtons de pèlerin.
Ce que je retiendrai c’est le respect de tous ceux qui connaissent notre parcours, leur prévenance, leurs encouragements et aussi parfois leur indélicatesse.
Je n’ai pas forcément envie d’entendre « allez la prochaine fois ça sera la bonne » ou « arrête d’y penser ».
S’il vous plait, vous qui me lisez, si un jour un de vos proches se confie à vous sur un sujet comme ça, posez votre main sur la sienne, souriez lui et dites lui que ça va aller, mais toutes ces petites phrases partant d’un bon sentiment comme « ça sera pour la prochaine fois » gardez-les pour vous. Parce que ça fait mal… Quand on accumule les échecs et qu’on à du mal à y croire parfois l’excès de bienveillance énerve plus qu’il ne soulage…
Je retiendrai surtout l’exceptionnelle présence de ma meilleure amie, qui m’a toujours soutenue, écouté, câliné. Sans jamais me donner de conseils mais en répondant à mes questions quand j’en avais besoin. Soutien indéfectible, force invisible, elle était toujours là sans qu’elle me le rappelle. Jamais elle me disait « alors t’en es où des traitements », elle me laissait venir à elle et c’est le plus important.
Parce que ça aussi c’est dur quand on en parle de devoir supporter les « aloooooors ? Ca a marché ? » Très dur… J’aurai juste envie de répondre « ta gueule ».
Si c’était à refaire, je n’en parlerai pas à ma famille car inconsciemment ça rajoute une pression dont on n’a pas besoin. Sous le couvert de bons sentiments les gens peuvent être intrusif dans un parcours qui l’est déjà suffisamment…
Ambivalent tout ça hein ?
6. As-tu pensé à faire une pause histoire de te retrouver un peu avec ton chéri?
Oui de grands moments de doutes et d’angoisses qui m’ont fait me dire qu’il était temps de mettre un peu tout ça de côté... J'ai fait une pause, une très grande pause salutaire pour essayer de me retrouver.
J'en étais arrivé à me dire après tous ces échecs que la maternité ce n’était pas fait pour moi, qu'un enfant n'était pas nécessaire à ma vie et que je n'en voulais pas, que je serai une bien trop mauvaise maman, trop égoïste pour faire une place dans mon foyer. Trop entière pour partager mon amoureux avec quelqu'un d'autre... J'avais juste oublié que "cet autre" c'était juste un mélange de lui et de moi, gage de notre amour, petit bout de nos fou-rires et de nos moments complices, morceau d'une vie que l'on veut transmettre...
Et puis faut pas se leurrer, on a beau prendre tout ça avec du recul, la PMA reste quand même quelque chose de très intrusif pour le couple. On ne parle plus que de ça, on ne pense plus qu'à ça, on se réveille avec un thermomètre dans le cul, on courre après le travail aux rendez vous et on se couche avec un coup de bite dont on n’avait même pas envie mais il le fallait le faire pour-pas-louper-le-coche.
Il est arrivé un moment où j'ai crié Stooooooooop! J'en pouvais plus, je ne nous reconnaissais pas, on était dicté par un emploi du temps, on perdait de notre spontanéité. J'avais vraiment l'impression de n'être qu'un vagin sur pattes, j'avais besoin que mon amoureux ne me regarde pas comme un utérus mais comme la femme qu'il avait connu avec son insouciance et sa légèreté.
On s'est retrouvé sans jamais s'être perdu et ça nous a fait beaucoup de bien. Je crois vraiment qu'il ne faut pas hésiter à tout envoyer valser quand on en ressent le besoin, c'est primordial... J'en arrivais à détester ce bébé qui n'était pas encore là et qui me bouffait mon emploi du temps, me faisant mal au corps et au cœur, m'empêchant de partir par exemple trois semaines sur un coup de tête loin des blouses blanches et des piqures. Comment pouvais-je détester ce bébé qui n'était pas là? Alors on a soufflé, on a vécu sans ce bébé qui nous faisait du mal, on s'est amusé, on a dansé, on a ri, on a picolé, on a chanté, on a voyagé, et bossé aussi un peu et puis un matin je me suis dis "c'est bon bébé, je t'aime, tu seras un rayon de plus à notre soleil, tu peux venir..."
7. On sait que ton amoureux est très présent et très touché, pour lui tu es prête à continuer ? Et jusqu’où ?
Pour lui j'irai décrocher toutes les étoiles du ciel pour les accrocher dans ses yeux et les voir briller comme j'aime tant.
Pour lui j'irai en Angola ou aux Seychelles, en Australie ou au Pôle Nord pour lui j'irai partout où des éclats de rire retentiront, partout où des mouchoirs sécheront ses larmes, partout où il sera heureux avec moi.
Pour lui, je mettrai mes faiblesses dans mes poches, je ravalerai mes larmes, je me battrai comme le soldat Ryan, j'irai même buter les Volturi s'il le faut...
J'irai là où il faudra que je sois, j'irai là où enfin il pourra être un Papa...
8. Penses-tu que le désir d’enfant peut passer par l’adoption ?
Oui je le pense... On l'a fait d'ailleurs...
On a adopté notre chien pour se consoler de ne pas voir arriver bébé comme on le voudrait.
Ah ?! Ce n’est pas ça la réponse ?!
Sincèrement oui je le pense. Il n’y a pas qu’une seule façon de devenir Maman, Papa, Parents. Quand on met son nez dans le petit cou tout doux de son bébé, qu’elle importance qu’il vienne du zizi de papa, du congélateur, d’un œuf d’une dame généreuse, d’un autre zizi ou que sa peau ne soit pas de la même couleur que la notre ? Un enfant est un désir d’Amour, l’Amour ne connait pas les frontières entre pays ou le fait que ce bébé a déjà 3 ans quand pour la première fois son regard s’est posé sur Papa et Maman…
Mais c’est vraiment quelque chose qui doit être réfléchi car adopter c’est aussi renoncer à un bout de soi. Il faut bien se connaitre et accepter d’aller au-delà de notre nombril, savoir si ce qui importe c’est d’aimer un enfant quel qu’il soit ou juste Son Enfant mélange unique de soi et de l’Aimé. Très complexe…
Je sais que pour l’instant c’est une démarche que je ne suis pas prête à envisager, car j’ai besoin de le construire moi-même ce bébé. On en a parlé avec chéri et nous ne sommes pas prêt encore, on ne le sera peut être jamais… On a encore besoin de grandir un peu je pense….
9. Si je te propose un don d’ovule tu es d’accord ? Sachant que mes enfants sont les plus beaux, les plus intelligent et qu’ils me ressemblent !
Vas-y balance ton œuf, je prends !
Le don d’ovocyte c’est quelque chose de formidable et pourtant on en parle peu… C’est quelque chose auquel j’ai déjà pensé et que j’accepterai si je devais passer par là. Malheureusement il y a tellement peu de donneuses….
Mais t’as intérêt à ce que ton œuf comporte une case « fait ses nuits » et « fait des cacas qui sentent la rose » hein !
10. Pour toi Ton parcours est-il synonyme de fatalité ?
Pas du tout ! Au contraire !
Oui on en a chié grave et on en chiera encore grave mais si je suis celle que je suis aujourd’hui c’est aussi grâce à tout ça.
Mon parcours a également soudé encore plus mon couple, aujourd’hui je sais vraiment qui est celui que j’ai choisi et j’en suis très fière.
Ca aurait été une fatalité si j’avais choisi que ce le soit. La fatalité c’est comme le bonheur, ça se décide. Moi j’ai choisi de ne retenir que le positif de tout ça, le reste, ce n’était peut être pas si important…
11. Après tout ce chemin semé d’espoir et de désespoir, ton bébé sera une bien belle victoire de quelle manière penses-tu fêter l’évènement ?
Alors là je vous le dit tout de suite : Champagne, Vuitton, Porsche et Mauboussin. Claire Chazal en prime time, accouchement en live sur Twitter, retransmission sur YouTube, couverture de Vogue et un abonnement chez Baby Dior !
Plus sérieusement, la seule chose que j’aimerai, la plus belle des choses et des victoires serait juste de m’isoler à trois. Un bébé, un papa, une maman et s’imprégner de ces premiers moments de vie, les graver à jamais, sentir, toucher, caresser, embrasser… Aimer. A trois, juste à trois…. Mettre en suspens le reste, arrêter pour un instant le soleil, la lune ou les étoiles et pleurer…mais de bonheur.
Ah pis j’oubliai le chien ! Mon meilleur ami, mon doudou vivant ! Profiter à quatre alors et se laisser imprégner de ce sentiment d’être une famille…
12. Et sinon t’as choisi une marraine ? Parce que moi je suis libre
Désolée… Kate Middleton a déjà accepté… Par contre je cherche une nourrice vu que Robert Pattinson ne m’a toujours pas donné réponse !
13. Du coup je lui achète quoi à ce bébé du rose ou du bleu ?
Du taupe ! Pas René la taupe hein ! Je parlais de la couleur ! Et puis du rose aussi, du bleu, du vert, du jaune, du beige, du blanc, du mauve… Un vrai Petit Poney !
14. Le petit mot de la fin, un coup de cœur ou un coup de gueule ? Les deux ?
Oulaaaaaaa ! Tu veux vraiment que je finisse par un pavé ?!
Des coups de cœur oui… Plusieurs…
Je pense déjà à mes copines de galère et de bonheur rencontrées sur un forum qui m’ont tant apporté… Ce sont devenues de vraies amies au fil des années, certaines même dans la « vraie vie ». Grâce à elle j’ai toujours continué d’y croire, pour moi elles n’ont jamais baissé les bras, se battant à ma place quand je n’en avais plus envie, me faisant rire, me passant des kleenex virtuels quand j’avais la gorge serrée. Je sais que certaines d’entre elles me lisent ici, alors vous qui vous reconnaitrez, mes petits soleils, je vous aime… Sans vous je n’aurai pas eu la force de vivre tout ça. Vous avez été et êtes mon pilier, merci…
Mon nouveau gynéco aussi… Ce mec est juste incroyable ! C’est Dieu, ça ne peut pas être autrement ! Un homme humain, doux, gentil, prévenant, qui nous fait nous sentir parents même sans bébé. Et des personnels infirmiers adorables aussi, qui nous respectent, nous soutiennent, nous encouragent…
Mon chéri aussi… Témoin de galère, amant, meilleur ami, soutien tranquille. Il est mon équilibre, mon oxygène, mon autre moi.
Mon chien aussi… Aussi incroyable que cela puisse paraitre ! Adopté après une période très dure, je l’ai nommé Happy pour avoir quelque part mon « Happy End ». Les animaux sont magiques, il m’a sauvée. Merci d’être toujours de bonne humeur mon lapin, Maman t’aime fort et promis un jour on agrandira la famille pour que tu ais un copain de jeux…
Ma maman, mon papa et sa maladresse, ma tante adorée, ma meilleure amie … Autant de coups de cœur aussi… Des gens formidables qui se sont révélés comme des joyaux à travers mes épreuves…
Et j’en oublie certainement !
Et puis des coups de gueule aussi oui… Je repense notamment à cette médecin boucher, inhumaine lors de ma première fausse couche… A Vampirella qui est faite pour tout sauf pour faire des prises de sang, douée pour l’empathie comme le serait une moule envers une congénère qui aurait perdu sa coquille… Des médecins ou des radiologues qui te parlent comme à un chien, ne respectant aucune pudeur ni intimité… Mon premier gygy aussi qui m’a fait perdre du temps car il ne maitrisait pas le sujet.
Coup de gueule aussi contre Claire la pute de Clearblue qui veut t’aider à concevoir. Saloooooooope ! Arrête de passer à la télé bordel ! Tu m’insupporte !
Mais mon plus gros coup de gueule est surtout pour moi-même… Les OPK puis les traitements m’ont fait prendre quinze kilos sans que je n’y puisse rien… Et ça c’est le plus terrible à vivre… De passer de corps canon à corps boulet… De ne plus se reconnaitre dans le miroir…
Mais je ne finirai pas tout ça par une note négative hein ! Parce que ce n’est pas du tout ce que je retiens de mon parcours !
Je voudrai juste vous dire… N’oubliez pas que si Barack l’a fait, on peut toutes le faire car YES WE CAN !
Brulez vos culottes, amusez-vous, aimez-vous et surtout vivez !
VIVEZ !
Peut importe qu’à la fin on soit deux, trois ou quatre, noir, blanc, jaune ou rose à pois turquoise, soyez celle que vous avez envie d’être et si quelqu’un vous laisse penser le contraire, dites lui simplement de ma part : « j’t’emmerde connard » !
Merci beaucoup j’espère sincèrement que l’issue se terminera dans la joie et je pense que pour toi et ton amoureux se sera plus que de devenir de simple parent parce c’est derrière tout çà il y aura plus que de l’amour, il y aura une bataille menée et des liens encore plus fort seront nouées et votre enfant pourra être fière de vous et de votre histoire : une vraie et belle histoire de famille.
Bonne continuation et bon courage.
Voilà, c'était Ange-Line qui recevait Baisse Ta Culotte! On vous rend l'antenne, à vous les studios!
Commentaires
ma lili d'amour...
que dire... que promis un jour je ferai le trajet rien que pour fêter ton + et je repartirai... mais pas en scooter rose, probablement pas, parce qu'à 5 dessus on va nous prendre pour des voleurs de voiture
je te fais des milliers de bisoux,
A bientôt
Les larmes coulent Lili et je ne sais pas quoi dire.
Bravo à Ange-Line pour ces questions et merci à toi d'avoir répondu.
Je t'embrasse !!!
Superbe témoignage, ça fait plaisir de te dévoiler un peu, on se sent plus "proche" de toi maintenant! Je te souhaite le meilleur!!!
Super interview, bravo à Ange-Line pour les questions bien choisies. Et toi, Baisse-ta-culotte je t'aime encore bien plus maintenant et je me suis beaucoup retrouvée dans tes propos. Je ne peux que te souhaiter le meilleur.
Bonjour, je te lis depuis le début avec à chaque fois beaucoup d'espoir et d'émotion. Je profite d'une pause ordi pour laisser mon 1er commentaire et vous souhaiter à ton chéri et toi, qu'un beau bébé vienne enfin se loger pour de bon ! Tout plein de courage à vous
Ma lili, je t'aime !!!!!! et je sais que tu le sais. Tu es la fille la plus forte que je connaisse et moi aussi je veux bien le garder ce bébé. Et si à 15 ans, il te dit "que tu le fais chié", je serai la première à lui botter le cul....
Plein de bisous d'amour ma jolie lili d'amour
Je n'ai pas joué le jeu du tirage au sort pour l'interview... pourtant, j'étais dans les temps... mais peur... peur de ne pas savoir poser les bonnes questions... parce que c'est difficile quand on a eu la chance (oui, à force de te lire, je me rends vraiment compte de ma chance !) que ça marche... Mais je n'allais pas pour autant passer à côté des questions et des réponses !!! Alors merci de t'être livrée ainsi. J'ai lu jusqu'au bout, tous les mots. Je suis restée scotchée. Et émue. Beaucoup. Et là, la seule chose qui me vient à l'esprit, c'est "pourquoi ? Mais POURQUOI ??? C'est pas juste !!!". Et puis je veux bien un p'tit kleenex virtuel de ta part, parce que mes yeux sont embués par ta faute... En échange, je t'envoie une nuée de petits coeurs et de bisous... C'est pas grand chose, mais c'est ce que je peux faire, moi...
Sniff sniff... Des sniff de tristesse, des sniff d'espoirs aussi. Et pas que. Des hip hip hip, parce que je crois en toi, en vous, parce que je ne peux qu'y croire. Parce que tu es un coup de coeur virtuel, parce que mine de rien, je me suis beaucoup attachée à toi. Et puis parce que. D'abord.
D'énormes bises
super, comme d'habitude on te lit et on a pas envie que cela s'arrête. en attendant j'attend la suite, je crois au happy end parce que toi et ton chéri vous le mériter. dommage qu'on habite pas à côté je l'aurais bien garder moi ton minot .
Wouahhhh quel témoignage, j'ai tout lu la moindre ligne, c'était vraiment top. Sensible, drôle et réaliste, sacré parcours
Ahhhh ma Lili, comme j'aime te lire...
Et je pose ma candidature pour garder ce futur bébé merveilleux !! ^^
ton témoignage est si fort , j'en ai les larmes aux yeux !
je ne te connais pas, ou si peu à travers ces lignes, mais je lis en toi une personne forte, sincères, aimante, drôle et honnête envers toi et les autres !
Malgré les épreuves tu gardes toujours un peu d'optimisme pour repartir ! C'est précieux ça !
Je te souhaite de tout coeur de l'avoir ce bébé-vous ! Comme à toutes celles qui sont sur le quai de cette fichue gare et qui attendent enfin de monter dans le train !